Campagne de mesure proposée au cours de l’hiver 2022-2023 par l‘ARS et le Pôle métropolitain à destination d’une vingtaine de communes du Nord Franche-Comté : Belverne, Chagey, Chalonvillars, Chenebier, Courmont, Saulnot, Eloie, Menoncourt, Offemont, Sermamagny, Valdoie, Vétrigne, Anjoutey, Auxelles Haut, Chaux, Etueffont, Giromagny, Leval, Riervescemont, Rougegoutte, Rougemont le château et St Germain le chatelet.
Qu’est ce que le radon ?
Le radon est un gaz naturel radioactif inodore et incolore qui provient de la désintégration de l’uranium et du radium présent dans les roches granitiques et volcaniques (massif armoricain, massif vosgien, massif central…). Comme c’est un gaz, il peut s’accumuler dans les bâtiments et atteindre des concentrations élevées.
Le Centre international de recherche sur le cancer a classé le radon comme cancérigène pulmonaire certain depuis 1987. Ce gaz constituerait le 2ème facteur de risque de développer un cancer du poumon après le tabac. Le risque s’accroit avec la concentration et la durée d’exposition
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A l’air libre, le radon est dilué. Sa concentration est donc faible. Dans l’espace plus confiné d’un bâtiment, il peut au contraire s’accumuler et atteindre des concentrations élevées.
Il peut s’infiltrer à travers une dalle poreuse, une fissure, le passage mal colmaté d’une canalisation…, et se retrouver piégé à l’intérieur d’un bâtiment insuffisamment ventilé.
Un schéma d’un bâtiment avec les différentes ouvertures possibles. Exemple : https://www.asn.fr/l-asn-informe/dossiers-pedagogiques/le-radon-et-la-population
Pour en savoir plus :
https://www.asn.fr/l-asn-informe/dossiers-pedagogiques/le-radon-et-la-population
La campagne de mesure dans l’habitat
Les valeurs de référence
Le dosimètre va mesurer le taux de radon dans l’air en becquerel par m3.
Risque faible
Actions correctives nécessaires : mesures d’aération, de ventilation et d’étanchéité.
Un diagnostic du bâtiment est recommandé pour définir les travaux nécessaires.